Burano ou marcher sur un arc-en-ciel... Ça doit pas mal se ressembler! Je n'avais jamais vu autant de couleurs vibrantes dans un même quartier. Trentremoult, ce village de pêcheurs tout près de Nantes (France) que j'ai adoré, m'avait fait un peu le même effet, mais je crois que Burano est encore plus éblouissante.
Il faisait chaud, extrêmement chaud. Je revois encore Elliot les joues rouges et les cheveux tout trempés (il ne tolère pas beaucoup la chaleur, pauvre coco). On cherchait l'ombre tout comme les kiosques de gelato, de pops et toutes autres boissons rafraichissantes. Je ne suis pas une fille du sud, j'étouffe quand c'est trop chaud, je deviens impatiente. Je me suis trouvée un peu nounoune d'avoir booké un voyage dans la Méditerranée au début septembre en pensant que ça allait surement être pas si pire. OUF! Plus jamais. Mais bon, j'ai rapidement dit à la petite voix dans ma tête de se taire un peu, ce n'est pas tout les jours qu'on se retrouve parmi tant de beauté. Ce qui m'a vraiment fait triper c'est de voir les gens vivre dans cet environnement. Leur quotidien. Leurs vêtements sur la corde à linge. Ça me fait capoter d'imaginer à quoi ressemble leur vie. Vivre dans autant de couleurs... C'est fou! L & E ont adoré courir dans les ruelles entre les maisons, là où les touristes ne vont pas vraiment parce que la plupart reste dans les places principales. Il faut sortir du monde, aller voir plus loin pour y voir vraiment l'âme de l'île, ressentir la vibe et essayer de connecter avec l'endroit...
La moindre des choses que nous pouvons dire c'est que nous avons quitté Burano le sourire aux lèvres (comment faire autrement?) et complètement éblouis par toutes ses couleurs.
Je suis étonnée par les couleurs si vives des habitations ! Ca donne envie d'y aller, merci pour la découverte !
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