Depuis le début de cette expérience d’expatriation, j’ai
volontairement mis de côté les moments plus durs, les embuches, les jours
moches et j’ai partagé beaucoup plus souvent le « beau » de l’aventure. Je
ne le fais pas pour cacher la vérité ou prétendre nager dans le bonheur, oh que
non. Je le fais seulement parce que me concentrer sur mes petits et grands
bonheurs de mon quotidien me fait du bien et me permet de continuer de foncer. En
écrivant et mettant ma créativité à l’action derrière ma caméra, ça me fait
prendre conscience de toute la chance que j’ai et me pousse à adopter une
attitude positive jour après jour (du moins j’essaie). Je n’en ai pas beaucoup
parlé sur le blogue, mais vous vous doutez sans doute, des moments où le moral ne suivait plus, il y en a eu
dans la dernière année. Ce que j’ai probablement trouvé le plus dur c’est
d’être loin de notre monde. Et lorsque je dis « de notre monde »,
j’entends par la ma famille, mais aussi et surtout mes bonnes vieilles amies. J’ai
rencontré des gens extra ici, c’est une chance de
pouvoir les côtoyer et vivre l’expérience européenne en même temps qu’eux. Nous
avons une superbe communauté canadienne outre-mer et j’en suis reconnaissante.
Mais vous savez ce que je veux dire… Une amie avec qui raconter sa journée ou
encore mieux, une amie avec qui « être », dans la plus grande
authenticité, en toute simplicité, sans devoir parler… Profiter du moment à
deux, et « vivre » les silences sans la moindre goutte de malaise. Vous savez ce
genre d’amitié qui ne s’achète pas et que seul le temps, le respect et l’amour
peuvent fabriquer. Ça, ça, ça! Ça m’a manqué! Oh god, tellement. J’ai la chance
d’en avoir quelques exemplaires de cette précieuse amitié moi de l'autre côté de l'océan, quelle chance j’ai!
Bref, ce mois d’octobre fut un pur bonheur et un beau gros
vent de fraicheur pour continuer d’avancer et pour me préparer à affronter les mois gris de l’Allemagne qui s'installent doucement. C’est exactement ce dont j’avais
de besoin. L'amitié c'est le remède à bien des maux.
Il y a eu Paris et l’Irlande aussi. La Belgique et un petit
peu d’ici, bien sûr. Mais le plus important dans tout ça c’est que nous étions enfin ensemble et que j’ai pu partager avec mon amie, en temps réel, un petit
bout de notre vie européenne. Il n’y a rien comme le contact humain, le vrai de
vrai.
Prost! Cheers! Chin chin!
À l’amitié, la vrai de vrai.
Peu importe la distance et le temps qui passe.
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